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Comment survivre à l'amour
Comment survivre à l'amour
  • Ah! L'amour! C'est la plus belle chose au monde, certes. Mais quand on face à un crise, un échec notre monde s écroule. Je fais se blog pour vous donner des conseils pour nager à travers les étapes. Autant de la joie que la peine.
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7 février 2012

Comment vivre un peine d'amour/faire le deuil.

 

Ce n'est jamais facile de vivre une peine d'amour. Notre monde s'écroule, la tristesse, la colère et des fois l'obstination et la dépression. La première chose à faire c'est de ne pas ruminer le passé. Pourquoi il m'a quitté? Pourquoi il est partit? Ce n'est pas bon et la seul chose que ça va vous donnez c'est d'avantage de souffrance. La processus de guérison ou on peut dire '' Deuil'' c'est le même que pour un deuil classique. Je vais vous les énoncez.


 

Etape 1 :Le choc du deuilvie-de-couple-faut-il-envisager-la-rupture-4188857rgcfm_13702

 

Le monde s’est arrêté de tourner, le temps n’existe plus... Il y a une perte de contact avec la réalité. Les personnes se sentent dans un état second, en état de choc. C’est la sidération, on ne peut croire à ce qui vient de se passer.

 

Le moment du choc est une période de changement très profond. Il y a un avant et un après le deuil. Après, plus rien ne sera jamais comme avant. C’est le moment source du traumatisme. On se rappellera ensuite souvent tous les détails de ce moment, l’heure de la journée, la musique que l’on écoutait, les mots exacts qui nous ont appris la nouvelle du deuil... Tout cela restera gravé par l’émotion extrême qui nous tombe dessus à cet instant.


Etape 2:Le déni du deuil

« Ce n’est pas vrai » ; « Ce n’est pas possible ». Le choc de l’annonce est si terrible qu’il nous est sur le moment impossible de l’accepter..

Ce refus de la réalité est un mécanisme de défense qui nous permet de tenir le coup, de rester debout. Cette réaction est normale quand elle ne dure pas. Être confronté à la réalité de la mort, au corps de la personne décédée, peut être important pour passer ce cap.C'est réaliser que la personne que l'on aime n'est plus. C’est un moment qui compte beaucoup pour les proches aussi.


Etape 3 – La colère et le marchandage 

C’est la confrontation avec les faits qui va engendrer une attitude de révolte, tournée vers soi et vers les autres. c'est aussi une phase de marchandage qui peut prendre une tournure "magico-religieuse". On promet à une "entitée invisible" de ne plus faire telle ou telle chose si la situation originelle pouvait revenir. Les intensités peuvent être variables, selon la maturité affective de la personne. La pensée de la personne s’alimente de fortes contradictions. Elle peut s’emporter  par ou s’enfermer dans le plus grand mutisme. Des pulsions de vengeance peuvent ainsi la pousser à avoir des comportements qu'elle ne comprend pas elle-même. En fait, la personne est confrontée à l'impossibilité d'un retour à la situation première. Elle doit faire le deuil, et passe par de nombreuses émotions : reproches, remords,  ressentiments, dégoûts, de la répulsion, séduction ou agression.Pourquoi lui ? Pourquoi moi ? Qu'ai-je fait? Devant l’impossibilité de répondre à ces questions, la colère monte. Ce n’est pas juste. Comme il est impossible encore d’accepter le deuil, la colère survient, comme pour se battre, se défendre. La colère peut être tournée vers soi,vers l’entourage ou l’équipe soignante...ainsi qu'envers la religion,envers Dieu. C’est un processus naturel et éprouver du ressentiment envers la personne que l’on a perdue n’est pas un signe de manque de cœur. Au contraire, c’est un signe de réactivité exacerbée.

 

Etape 4 :L’abattement, la tristesse du deuil

Les réactions affectives, exacerbées à la phase de colère, évoluent vers l’anesthésie affective. Elle permet de supporter la douleur. Le choc est passé, on n’est plus dans le déni, la colère s’en est allée, reste la tristesse très profonde. On peut alors pleurer, faire des rêves qui parlent de l’absence. La souffrance est liée à la conscience réelle de la perte que l’on a subie. Cette période se produit parfois assez longtemps après le deuil lui-même, parfois quelques années si l’on est longtemps resté aux stades précédents. Les rites sont alors souvent d’un grand soutien pour continuer à avancer. Ce stade peut aller jusqu’à la vraie dépression, avec parfois un désir de mourir pour rejoindre la personne que l’on a perdue.

 

Etape 5: Acceptation et reconstruction

Le retour progressif à un état émotionnel normal, l’acceptation

Progressivement, l’humeur se régularise. La personne en deuil retrouve par moment son goût de vivre. Elle peut, petit à petit, penser à la personne disparue, avec tristesse mais avec de moins en moins de douleur insupportable. Et puis, elle est capable de recul pour penser à la fois aux qualités et aux défauts de la personne décédée.


 

Il ne faut surtout pas rester enfermé chez sois. Cela ne fera qu’accentuer les effets de votre souffrance et vous plongerez encore plus dans vos idées noires. Je ne dis pas que ce sera facile, simplement que c'est avec courage, force et détermination que vous réussirez à vous sortir de ce cercle vicieux.


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